Le 8 mars 2010 la planète a fêté les cent ans de la Journée internationale de la femme.
Ce jour là, j’ai fait les courses et le dîner, comme d’habitude! Mon mari m’a simplement dit pince-sans-rire: «Laisse la vaisselle aujourd’hui. Tu la feras demain!» Oui, nous sommes bien en 2010. Trêve de plaisanterie:
«The International Women's Day is the story of ordinary women as makers of history; it is rooted in the centuries-old struggle of women to participate in society on an equal footing with men», a déclaré les Nations Unies, ouvrant les festivités.
En ce jour, des centaines d’événements sont organisés: de la simple réunion en catimini au grand rassemblement. Les femmes rappellent qu’elles reviennent de loin et qu’il faut continuer à militer pour l'égalité de ses chances et de ses droits. (à suivre...)
Un peu d'histoire. C’est le 8 mars 1910, lors de la deuxième confédération internationale des femmes socialistes à Copenhague, au Danemark, que l’Allemande Clara Zetkin propose d’instaurer la Journée internationale de la femme. La conférence réunit cent femmes provenant de dix-sept pays. L’idée alors est de promouvoir le droit de vote et d’améliorer les conditions de travail des femmes à travers le monde.
Les Américaines auraient inspiré le Women’s Day lors d’une grève féminine des ouvrières du textile le 8 mars 1857 à New York, une grève réprimée violemment et peu documentée. Cet événement aurait impulsé d’autres soulèvements en faveur des droits de la femme aux Etats-Unis.
La première célébration de la Journée internationale de la femme de 1911 suscite une adhésion exceptionnelle. En Autriche, au Danemark, en Allemagne et en Suisse, près de 30 000 femmes se rassemblent, portant hauts les couleurs de la parité et de l’égalité. Pendant ce temps, les hommes restent à la maison et s’occupent des enfants. Les années suivantes, l'initiative se renouvelle. Les journées de manifestations féminines rencontrent un franc succès dans toute l’Europe. D’autres sont, par contre, sévèrement réprimées.
Officialisée en 1977 par les Nations Unies, la Journée internationale de la femme permet aujourd’hui de faire le point sur l’avancée de la femme et de militer pour une amélioration de sa condition dans le monde. En cent ans, la vie des femmes a connu des progrès considérables. Mais il reste encore fort à faire.
Quelques chiffres. Les femmes représentent plus de la moitié de la population mondiale. Toutefois, plus de 60% d’entre elles sont pauvres, selon les chiffres du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement). 1% d’entre elles font partie de la richesse mondiale (détenant plus d’un million de USD d’actifs), plus de 70% ne peuvent obtenir de prêt, faute d’emploi ou de moyens pour assurer leur sécurité financière. 60 % des femmes dépendent de leur environnement naturel pour assurer leur survie et celle de leur famille et autant sont malnutries. Les deux-tiers sont analphabètes, l’éducation et l’apprentissage d’un métier dans certains pays étant difficilement accessibles aux filles. Les femmes ne sont pas seulement les plus démunies, elles sont aussi victimes de discrimination, de violences dans les conflits armés particulièrement. Une femme sur trois est abusée, soit battue ou violée.
Encore trop peu de femmes occupent des positions stratégiques au sein des gouvernements du globe - 15% sont ministres. Même si l’emploi des femmes a augmenté ces quinze dernières années, elles ne sont toujours pas rémunérées autant que les hommes. Pour l’exemple, en France, elles représentent 48% de la population active. Pourtant, selon le rapport de Brigitte de Guersy, elles gagnent 27% de moins que leurs homologues masculins, pour une même fonction dans les entreprises de plus de dix salariés.
La route est longue, mais chaque pas compte. «Quelque soit les barrières qu’on vous oppose, il en en votre pouvoir de les affranchir; vous n’avez qu’à le vouloir», disait Olympe de Gouges, il y a trois siècles!
Officialisée en 1977 par les Nations Unies, la Journée internationale de la femme permet aujourd’hui de faire le point sur l’avancée de la femme et de militer pour une amélioration de sa condition dans le monde. En cent ans, la vie des femmes a connu des progrès considérables. Mais il reste encore fort à faire.
Quelques chiffres. Les femmes représentent plus de la moitié de la population mondiale. Toutefois, plus de 60% d’entre elles sont pauvres, selon les chiffres du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement). 1% d’entre elles font partie de la richesse mondiale (détenant plus d’un million de USD d’actifs), plus de 70% ne peuvent obtenir de prêt, faute d’emploi ou de moyens pour assurer leur sécurité financière. 60 % des femmes dépendent de leur environnement naturel pour assurer leur survie et celle de leur famille et autant sont malnutries. Les deux-tiers sont analphabètes, l’éducation et l’apprentissage d’un métier dans certains pays étant difficilement accessibles aux filles. Les femmes ne sont pas seulement les plus démunies, elles sont aussi victimes de discrimination, de violences dans les conflits armés particulièrement. Une femme sur trois est abusée, soit battue ou violée.
Encore trop peu de femmes occupent des positions stratégiques au sein des gouvernements du globe - 15% sont ministres. Même si l’emploi des femmes a augmenté ces quinze dernières années, elles ne sont toujours pas rémunérées autant que les hommes. Pour l’exemple, en France, elles représentent 48% de la population active. Pourtant, selon le rapport de Brigitte de Guersy, elles gagnent 27% de moins que leurs homologues masculins, pour une même fonction dans les entreprises de plus de dix salariés.
La route est longue, mais chaque pas compte. «Quelque soit les barrières qu’on vous oppose, il en en votre pouvoir de les affranchir; vous n’avez qu’à le vouloir», disait Olympe de Gouges, il y a trois siècles!
*Olympe de Gouges (1748-1793) est l’auteur de la Déclaration des Droits de la femme et de la Citoyenne, rédigée en 1791.
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire